Dans l’atelier de Thierry Bataille.
Mons, quartier de la gare. En face de l’Athénée, nous avons rendez-vous avec Thierry Bataille, designer local enthousiaste. Il nous a simplement ouvert les portes de son univers, et simplement ce n’est pas peu dire. Ou peut-être devrais-je utiliser le mot transparence. Chez Thierry Bataille, tout est limpide. Tout problème a une solution, toute forme a sa raison…
Son atelier étant en travaux, c’est dans sa salle à manger qu’il nous reçoit et l’on se plaît à y admirer ses objets, de la lampe géante à ses différentes sellettes, en passant par les valets et l’horloge « Pile-Poil ». Il nous explique ses travaux, ses démarches d’assemblages, ses coups de cœur pour une matière, en d’autres mots, sa vision, sa vie.
“Les problèmes écologiques que nous vivons aujourd’hui nous obligent à penser le meuble différemment.”
Thierry Bataille a toujours dessiné. Il adore l’art depuis l’enfance et a eu la chance de grandir dans son élément. Il fait des humanités artistiques et ensuite s’oriente vers l’architecture d’intérieur à l’Ecole supérieure des arts plastiques et visuels de Mons. Il y découvre le design et se sent tout de suite attiré par le mobilier.
Originaire du namurois, il rencontre sa femme durant ses études à Mons et décide de s’y établir. Même si il trouve qu’il y a encore quelques efforts à faire pour rendre la ville vraiment accueillante, il est fier d’être montois. Et lorsque à Maison et Objet -incontournable salon du design à Paris – il décroche une importante importante de lampes pour habiller un établissement de Chamonix, il aime l’idée qu’il y « ait un montois là-bas ».
Passionné, Thierry est toujours en mouvement et mène une double carrière. La première sous le signe de la constance : il est chargé de cours à l’IATA à Namur et à Valenciennes, à l’Institut Supérieur de Design (ISD) – Rubika. <Lire la suite sur l’eMag>