Juin, mois de la musique et belle rencontre avec YaYa Bossa

RENCONTRE MUSICALE AVEC YAYA BOSSA

J’ai retrouvé les grands enfants de YaYa Bossa, sous un rayon de soleil, au Parvis de Saint-Gilles. Les filles partagent une table avec des amis, l’ambiance est joyeuse. On s’écarte un peu de leur bande de gais lurons, Caroline se met face à la lumière, Maya ajuste ses lunettes et Jeremy a confié sa parole d’or à ses acolytes…pour le meilleur et pour le rire ! Une discussion chahutée, franche, généreuse, rieuse, à l’instar de leur musique folk aux accents du monde.

YaYa Bossa sur les bancs de l’école dans la cour de récréation :

YaYa Bossa, c’est la rencontre entre Caroline Tellier et Maya De Waele au conservatoire, en 2012. Ce sont les encouragements d’une mère à mêler leurs voix sur des reprises rock et des années 60, accompagnées à la guitare par un pote musicien, Jeremy Van Mol. C’est une partition qui se déchiffre, cinq ans plus tard, autour de la question : « est-il possible de vivre de sa passion ? ». C’est profiter d’un concert organisé par Les Germineuses [collectif impliqué dans des actions citoyennes à Bruxelles] pour en nourrir la conviction et réviser ses gammes…

Une idée folle à partager ?

Caro et Maya : en swahili, « yaya bosso » signifie « les sœurs travaillent » alors pourquoi ne pas travestir Jeremy pour qu’il soit véritablement l’une des nôtres ?! 

YaYa Bossa en musique : un engagement poétique

Le groupe reprend des chants de lutte et des musiques du monde, adaptés en version folk. La musique comme toile d’exposition permanente des multiples réalités culturelles des pays du globe. Et, ce genre atypique comme reflet de leurs personnalités décalées et engagées. 

Aujourd’hui, leur répertoire s’enrichit de compositions multilingues et de plus de technicité pour allier un son organique (basé sur des émotions qui les font vibrer) à une belle harmonie musicale. 

YaYa Bossa : une créativité débridée

Être un créatif soucieux de ne pas manquer la répétition du samedi oui, mais…encore « sobre » de la veille, c’est mieux !

Être un créatif appliqué oui, mais…toujours en s’amusant ! Les trois compères inventent des histoires farfelues, les visualisent mentalement et s’offrent une bonne tranche de rire ! Ou comment s’imaginer dans les rues de Bruxelles, déguisés en vache, peut devenir un tube… Plus sérieusement (parfois), Caroline propose des textes et ils slament ensemble pour faire naître une création artistique.

Si tu étais un instrument de musique, ce serait :

Caro : une contrebasse de jazz 

Maya : un harmonica pour aller partout ou…biiip… (cette autre explication a été coupée au montage pour préserver la dignité de son auteure !)

Jeremy (imaginé par les filles) : une guitare électrique…avec les cordes défoncées !

YaYa Bossa : enfants sages ?! 

Les trois artistes ont beaucoup de reconnaissance envers leurs familles, amis, public de première heure et artistes du milieu qui les accompagnent dans cette aventure. Des applaudissements encourageants lors d’un couac dans un concert, des aides techniques ou financières et le spectacle continue.

Tout cet amour récolté est repartagé dans leurs prestations artistiques où « donner de l’émotion à son public est tout ce qui compte ». La musique a ce pouvoir de connecter les gens ; sans que l’on comprenne trop bien le sens des paroles yiddish, la magie opère…

De la suite dans les idées ?

La saison des concerts a joyeusement débuté en mai et se poursuit à l’approche de l’été. Stay tuned! 

Pour les projets de longue haleine, le trio aspire à donner une nouvelle dynamique sur scène en jouant de ses talents en art dramatique. Il aimerait aussi s’entourer de musiciens et de danseurs pour des collaborations ponctuelles. 

Et, le plus gros défi qui attend ces enfants touche-à-tout est encore…d’apprendre à jouer du xylophone ! Challenge accepted !

 


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