Le 11 juin, nouvelle édition du marché de créateurs incontournable : “6001 is the new 1060” chez Raoul.
Mais qui se cache derrière l’organisation
de cet événement ?
Corinne Clarysse et Nicolas Belayew ! Qui sont-ils ? Quel est leur parcours ? Qu’est-ce qui les a amené à créer un marché de créateurs à Charleroi ? C’est ce que j’ai tenté de savoir en poussant les portes de leur atelier.
Direction chez Raoul. Le grand bâtiment vert qui abrite depuis quatre éditions le marché des Créateurs « 6001 is the new 1060 ». C’est à quelques rues de là que j’ai rendez-vous avec Corinne et Nicolas, les initiateurs de l’événement carolo qui cartonne.
Corinne et Nicolas, les deux artistes qui sont à l’origine des projets Boudouboudou, Broleskine et des Tontons Racleurs, décident après plusieurs années passées à Bruxelles de quitter la capitale pour venir s’installer à Charleroi. Si c’était une évidence pour Corinne, ce l’était moins pour son conjoint pourtant issu du cru. Il a vu la ville défigurée et ouverte de toutes parts, ce qui a laissé des cicatrices dans le paysage. Fin du XXe s., Charleroi devient ville morte, plus rien ou presque ne s’y passe. Il a connu le regard extérieur des gens sur Charleroi, la « maudite » ville. « Tu encaissais en tant que Carolo. On te le rabattait dans la gueule, tout le temps. On avait une réputation de pestiféré ».
Cependant, l’engouement de Corinne qui trouve « Charleroi cool », ses parents qui habitent en périphérie et le renouveau culturel de la ville ont raison de sa réticence et le couple dépose ses valises près de la gare de Charleroi Sud et démarre la rénovation d’une maison dont le rez-de-chaussée sera consacré à leurs ateliers respectifs et un espace d’expositions.
N’ayant plus ou peu de connaissances en ville, ils décident d’organiser un marché de créateurs pour rencontrer des gens, faire découvrir leur travail et celui d’autres artistes. Le titre de l’événement est tout trouvé. 6001, code postal de Marcinelle où ils viennent de s’installer. 1060, code postal de Saint-Gilles où ils ont vécu une dizaine d’années. Et c’est un succès. Plus de mille visiteurs répondent à l’appel. Au départ, c’était un one-shot mais vu l’ampleur qu’a eu l’événement et la demande, ils décident…
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