Les 3 livres  d’Ingrid

“Je pense que le livre est un des bonheurs possibles de l’homme.”

Jorge Luis Borges

Dans la vie, il y a des lectures que l’on a envie de faire partager, d’offrir. Des livres qui nous ont fait rire ou pleurer, d’autres qui nous ont sauvés de l’ennui, qui nous ont fait voyager, qui nous ont interpellés… On les partage avec vous. On ne sait jamais que vous n’ayez plus rien à lire et que votre libraire préféré soit en vacances sous les tropiques ! 

Autoportrait de l’auteur en coureur de fond

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Haruki Murakami, Autoportrait de l’auteur en coureur de fond

Murakami est un auteur que j’adore. J’aurais pu vous parler de “Kafka sur le rivage”, de “La balade de l’impossible”, “1Q84” et de bien d’autre encore. J’aime son univers souvent fantastique. Si j’ai choisi de vous parler de celui ci, c’est qu’en le lisant il s’est passé quelque chose de bizarre. Je hais la course à pied… Je n’ai jamais compris quel plaisir on peut avoir de courir. Après 500 mètres, je n’ai plus de souffle, les côtes à grimper sont un enfer. Pourtant, après avoir lu ce livre, je n’ai eu qu’une envie, chausser une paire de basket, prendre mon ipod et… allez courir. Bon d’accord, ce fut bref, je n’ai pas acheté ces fameuses baskets mais vraiment, Haruki nous donne l’envie d’y aller, de se dépasser. Il réussit le tour de force de convaincre le plus réticent des non-sportifs des bienfaits de la course à pied. Mais “Autoportrait de l’auteur en coureur de fond” n’est pas que l’éloge de la course à pied, c’est aussi un journal, un essai autobiographique. En parlant de course à pied, Murakami nous parle de lui, courir ou écrire pour Murakami c’est le même combat. Comme courir, écrire ne se fait pas tout seul du jour au lendemain, c’est du travail, une discipline s’impose.

“Ecrire un roman revient à escalader une montagne abrupte, qui m’oblige à me battre face à la falaise et à n’atteindre le sommet qu’après des épreuves longues et difficiles. Vous êtes vainqueur ou vaincu. L’un ou l’autre, pas au milieu. Je conserve  toujours en moi cette image lorsque lorsque j’écris”. HM

LA 4ème DE COUVERTURE :

Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre du poids. S’impose alors la nécessité d’une discipline et de la pratique intensive de la course à pied. Ténacité, capacité de concentration et talent : telles sont les qualités requises d’un romancier. La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa persévérance. Courir devient une métaphore de son travail d’écrivain. Courir est aussi un moyen de mieux se connaître, de découvrir sa véritable nature. On se met à l’épreuve de la douleur, on surmonte la souffrance. Corps et esprit sont intrinsèquement liés. Murakami court. Dix kilomètres par jour, six jours par semaine, un marathon par an. Il court en écoutant du rock, pour faire le vide, sans penser à la ligne d’arrivée. Comme la vie, la course ne tire  pas son sens de la fin inéluctable qui lui est fixée… [hr]

Le dîner

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Herman Koch, Le Dîner

Je ne vais pas vous en dire grand chose, car Le Dîner, il faut y aller et découvrir les différents plats que l’on sert de l’apéritif au dessert. Cependant, il y a des livres qui laissent des traces, qui dérangent sans au préalable en avoir l’air et qui au final nous pousse à la réflexion. Le premier roman d’Herman Koch est de ceux-ci. Au fil du repas, la tension monte doucement. Anodin à l’apéritif, il devient déconcertant au dessert mais nous pousse, nous lecteur, à la réflexion.

LA 4ème DE COUVERTURE :
Deux frères se donnent rendez-vous avec leurs épouses dans un restaurant branché d’Amsterdam.

Hors-d’oeuvre : le maître d’hôtel s’affaire.
Plat principal : on parle de tout, des films à l’affiche, des vacances en Dordogne.
Dessert : on évite soigneusement le véritable enjeu du dîner, les enfants.[hr]

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

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Jonas Jonasson, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

En passant chez ma libraire préférée, j’ai vu sur la table cette couverture qui m’a attirée comme un aimant. Un vieux déguisé en cochon rose avec un bâton de dynamite dans la poche, déjà toute une histoire rien que sur la cover. Voilà qui me parlait. En plus un auteur suédois, inconnu pour moi (normal, premier roman pour Jonas Jonasson). Et me voilà le livre sous le bras… partie pour un “road book” scandinave, découvrant une foule de personnages loufoques. Je me suis régalée. Cette histoire est invraisemblable, mais cela marche, on y plonge à deux pieds et on en redemande. C’est marrant, inventif et malin. Une intrigue à couper le souffle, des moment drôles et absurdes à consommer sans modération mais attention, ne pas oublier son second degré, voire troisième. Pour passer un vrai bon moment, sans prétention, si vous aimez l’humour décalé.

LA 4ème DE COUVERTURE :

Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au coeur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière de frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec quelques coups de pouce du destin, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao…

 

 

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Si il y a 3 livres qui ont provoqué en vous un dKLIKK et que vous avez envie de le faire partager, envoyez-nous un pitch…  [contact_form email=”dklikk@gmail.com” subject=”3 books” textarea_fieldname=”Message”]

 

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