ilia, un projet à suivre…

ilia sera en concert, en avant première de l’opéra-Rock d’Alec Mansion HOPES le 20 novembre 2015 au Forum de Liège, le 21 au Cirque Royal de Bruxelles, le 4 décembre au PBA de Charleroi, le 13 décembre au Théatre de Namur.

ilia © Guillaume Remi

C’est au bord de la Meuse, à Liège, par une belle après-midi ensoleillée de la fin du mois d’août que l’on a pénétré dans l’univers organique, captivant, empreint de brumes tribales et d’oasis pop-folk d’ilia. Rencontre.

Les Francofolies de Spa, dimanche 19 juillet. Premiers pas sur scène pour ilia. Mais qui est donc ilia ? Le secret a été bien gardé. L’artiste ayant en effet choisi de ne publier aucun titre ni aucune photo sur les différents réseaux sociaux avant le concert spadois. Pourquoi tant de mystère ? ilia, ça se vit en live !

Elle monte sur scène et là, on reconnait Géraldine Cozier, figure bien connue des amateurs de musiques et de chansons françaises. Avec ilia, Géraldine réalise un tournant à 180° en nous proposant son propre univers, tant musical que visuel. Résultat, lauréate du concours Franc’Off 2015, l’auteur-compositrice-interprète repart avec deux prix. C’est avec un répertoire encore inédit et une belle identité artistique que l’artiste liégeoise a conquis le public et le jury francofou.

L’écoute des morceaux nous a touchés et nous avons voulu en savoir un peu plus sur cette artiste liégeoise à la fossette et aux yeux pétillants.

3  images viennent à l’esprit de Géraldine quand on lui demande quand la musique est entrée dans sa vie. La première, deux mains sur un piano. Elle a 4 ans et regarde le Concours Reine Elisabeth. La deuxième, celle de son père, qui a participé à sa culture musicale.

La troisième, c’est l’image du grand écran. Le premier déclic se rapportant à ses influences, elle le doit au cinéma et plus précisément aux films qui touchent à la ségrégation raciale des noirs américains. La non liberté, l’esclavage, le côté “déraciné” sont des causes qui la touchent très jeune, au plus profond d’elle-même. Gospel, blues, work song, cotton field et autres chants de l’âme seront ses amours secrètes tout au long de son parcours.

Ce qui compte pour Géraldine, c’est le sens. L’histoire. Celle racontée par les paroles. Celle racontée par la musique. Ses autres influences musicales sont la chanson française (Brassens, Camille, Lhasa…), la musique nomade, la musique du monde.

Avec ilia, c’est la première fois que Géraldine garde ses textes pour en faire des chansons. Elle choisit le nom d’ilia – prénom russe, plutôt masculin – en souvenir de ses lectures d’Ilya Prigogine mais surtout pour le côté “instantané”, cette invitation dans “il y a” à ce qui est, à l’instant présent. “ilia” ou “il y a”, c’est une invitation au voyage, le début de quelque chose. Géraldine fait peau neuve en proposant un projet personnel. Elle partage avec nous ses idées, ses visions, ses envies et réactions au monde d’aujourd’hui. ilia sonnait juste.

ilia © photo Marie Jerome

IL Y A UNE CHARMEUSE DE TYMPANS
ilia, c’est aussi beaucoup d’intériorité. C’est la magie, les phénomènes de transformation. ilia aime l’idée qu’une chanson soit un voyage et elle nous invite à voyager et à appréhender les choses autrement. Elle nous embarque dans ses paysages sonores d’où l’on ne sort pas indemne. [LIRE LA SUITE SUR L’EMAG]

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