Dès la porte de l’appartement de Babi Avelino franchie, ça sent bon le soleil ! Est-ce la belle journée qui s’annonce ou le radieux sourire et le petit accent de Babi ? Après une matinée de discussion à bâtons rompus, aucun doute à ce propos, Babi est une artiste solaire !
Originaire de la mégapole São Paulo, Babi est une artiste d’images. Après des études de publicité/marketing au Brésil, elle décide de suivre des cours de cinéma. Deux choix s’offrent à elle : Cuba ou Bruxelles. Elle choisit Bruxelles et se lance dans le documentaire. Ses sujets de prédilections sont antagonistes, des grattes-ciels de São Paulo aux espaces naturels des peuples indigènes d’Amazonie auprès desquels elle part vivre, Babi Avelino est une artiste plurielle.
Artiste éthique aussi. Elle est admirative des Indiens qui créent de leurs mains tout ce dont ils ont besoin. L’écologie, le développement durable, l’artisanat sont ses fers de lance et un jour, elle se demande comment allier ce en quoi elle croit, à sa profusion d’images. Elle se dirige alors vers une formation liée à l’éco-design au Brésil et c’est là que Babi a le déclic : décliner ses images sur des objets de façon créative mais aussi de manière consciente et dans une réflexion de slow design. The Avelinos est né. Il s’agit d’un studio spécialisé dans la création de motifs pour la mode et la décoration.
Elle part pour créer ses imprimés d’une photographie qu’elle a réalisée. Fleurs, eau, feuilles de palmier, papillons, buildings, la nature comme la ville l’inspire. Elle multiplie le motif, joue avec la couleur, s’amuse. En tant que photographe, elle ne retouche pas ses images, là, quand elle recherche des motifs, elle peut laisser exploser sa créativité.
En parallèle, Babi se réserve quelques imprimés et développe des collections en série limitée de coussins et foulards dans une philosophie d’éco-design. Son univers qu’elle décrit comme «un peu kitch et surréaliste» donne des imprimés aux images géométriques, abstraites, poétiques et colorées.
Son travail l’amène à collaborer avec différents créateurs et éditeurs. C’est une chose importante pour elle car cela permet d’évoluer dans son travail et d’apporter un regard différent sur les choses. < Lire la suite sur l’eMag>