Le maca a sa tatoueuse !
Et elle s’appelle Manon. Alias Mais Oui.
Le tatouage, Manon y est venue un peu par hasard ou plutôt, il est venu à elle de manière insoupçonnée car le hasard fait parfois bien les choses. Si le dessin a toujours été une passion pour elle et qu’elle le pratique assidument depuis son plus jeune âge, l’a raison l’a emporté lors du choix des ses études et Manon s’est tournée vers le social.
Pour “marquer” la remise de son TFE en Ecologie sociale, la jeune femme se rend avec une de ses amies au salon de tatouage de sa ville (Wavre), le Maca Tatoo. Elle a l’idée depuis quelques temps de s’acheter une machine pour tatouer ses amis et demande au tatoueur sur place quelques conseils de pro. Elle montre ses dessins et la gérante intéressée se mêle à la discussion et finit par lui proposer de la former. Manon accepte, se forme et devient tatoueuse indépendante en exclusivité chez Maca Tatoo.
Un an et demi plus tard, le patron voulant arrêter l’exploitation du lieu, il lui propose de reprendre le salon et de là, tout s’enchaine de manière fluide. Les gens autour d’elle croient en son travail et elle décide de prendre le risque et signe.
“J’ai la possibilité de créer un cadre dans lequel permettre à chacun.e d’être auteur de sa propre émancipation et plus largement d’une émancipation sociale et politique ; et pour ce faire, d’offrir à mes clients un lieu inclusif, d’écoute et de respect”.
Un salon, 3 comparses, 3 styles
Ce que Manon aime dans le tatouage, c’est qu’il rend l’art accessible à tous. Chacun peut s’approprier cet art populaire ancestral et multiculturel.
Et c’est ce qu’elle veut faire au travers ce salon qui va devenir son salon : développer le côté artistique et mettre en valeur les tatoueurs du salon et leur style.
La clientèle qui vient pour le style d’un tatoueur, pour sa patte, son tracé et donc pour un travail artistique est celle que Manon réclame car il faut alors que s’installe une relation de confiance, de partage et d’échange.Le projet se co-construit ensemble et c’est cela qui intéresse surtout l’artiste tatoueuse.
Le style de Manon est graphique. Elle travaille le dotwork (pointillisme) et son inspiration vient du monde floral, végétal mais aussi du dessin scientifique. La ligne dans son art a toute son importance.
On retrouve dans le salon Quentin, alias Candychat qui lui a un travail basé sur le réalisme et Arnaud, alias Le Soupirail l’apprenti du groupe inspiré par les arts urbains.
Une campagne crowdfunding
Pour aménager son salon, Manon a lancé une campagne de crowdfunding sur la plateforme Kisskissbankbank. À l’heure où j’écris ces lignes, la campagne est pratiquement réussie mais les projets de la demoiselle sont grands et les contreparties séduisantes (et ne concernent pas toutes que la peau) alors n’hésitez pas à aller soutenir son projet ICI
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MACA TATOO
Rue de Nivelles 43 – Wavre
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