Portrait d’une photographe
Les portraits, c’est plutôt elle qui les tire. Elle c’est Emilie. EmiVa. Emilie Valet.
Aujourd’hui c’est à moi de lui “tirer le portrait”. Mais le médium ne sera pas le même. Emilie joue avec la lumière. Pour elle, j’ai choisi les mots.
Portrait Emilie Valet – © Jehanne Mol
Emilie a toujours à la main un appareil photo pour raconter des histoires.
Les histoires de familles, d’entrepreneurs, d’amour, de passion avec pour fil conducteur l’authenticité.
Sans filtres, Emilie capture les moments du quotidien. La vie comme elle vient, telle qu’elle est mais sublimée sous son regard aiguisé.
Son doigt appuie sur le déclencheur pile au bon moment pour capturer un sourire complice, un regard plein de tendresse, une attention aiguisée…
Emilie, comme elle le dit, célèbre le quotidien. Je rajouterais : “dans tout ce qu’il a d’exceptionnel sans en avoir l’air“.
Les débuts
L’image a toujours été à ses côtés. Petite, elle regarde les images, dévore avec passion les albums photos de la famille et s’adonne au collage. À 12 ans, elle “pique” l’appareil photo familial – argentique bien entendu – et c’est là qu’elle commence à explorer cette technique particulière qui est d’écrire une histoire avec de la lumière.
À 18 ans, Emilie casse sa tirelire pour acheter un appareil photo bien à elle et elle s’en sert pour garder une trace des moments vécus. Vient ensuite le choix des études supérieures et, sur l’avis de ses parents, elle décide d’emprunter la voie de l’enseignement plutôt que celle de sa passion. Voie plus rassurante. La photographie, même si elle est encore présente devient plus anecdotique. Mais c’est sans compter sur la passion qui revient toujours au grand galop.
Le déclic
C’est à la naissance de sa fille qu’Emilie renoue réellement avec son appareil pour conserver précieusement et jalousement les moments simples de sa vie dans une boîte à souvenirs. Sa famille va devenir source d’inspiration et elle va avoir envie de partager ce qu’elle aime vraiment avec d’autres.
Elle se lance donc dans l’entreprenariat. C’est décidé, elle va devenir photographe pour partager avec discrétion le quotidien de ceux qu’elle va “mettre en boîte”.
Son dada, les familles bien entendu mais aussi les entrepreneur.euse.s avec comme fil conducteur le reportage documentaire. Chose importante : Emilie met à l’aise, s’efface et arrive à ce qu’on oublie l’objectif, une aubaine pour les gens comme moi qui ont besoin de portraits mais détestent être devant le 50 mm.
Son actualité
Emilie a capturé au cours de ces deux dernières années – lors de ses reportages documentaires de famille – les pieds et les mains des bambins. Un zoom sur leurs gestes au quotidien où les verbes attraper, caresser, courir, manger, explorer prennent tout leur sens.
Cela va donner lieu a une exposition intitulée “Des pieds et des mains” à l’espace Co-GuestHouse à Mons du 20 mars au 14 juin 2020.
Trois questions à Emilie
Plutôt couleur ou noir et blanc ?
Couleur
Lumière naturelle ou artificielle ?
Sans aucun doute naturelle
Les comptes instagram photos que tu nous recommandes ?
N’hésitez pas à suivre Emilie sur Facebook ou Instagram
“Des pieds et des mains”
du 20.03 > 14.06.2020
Espace Co-GuestHouse
Boulevard Albert-Elisabeth 11 – 7000 Mons